J’écrirai les archives du vent
Et
En ce feu entretenu
D’un pas 	dans l’ombre
J’entre
enfin
Dans l’exil
J’écrirai les archives du vent
Une ombre a jailli
Sans 		déchirer le voile
Sans
creuser ce sillon
Sans
Effleurer
	     la terre et ma plaie
J’écrirai les archives du vent
Au nom de mes îles 		semées
Cachée derrière la porte
fermée
Derrière
la dernière trace
d’écume
Comme une main levée
J’écrirai les archives du vent
Et 		même 		la nuit
me déshabillera de ma peau d’encre
accroupie devant le feu
j’irai
Dans le même temps
étincelle
et poussière
étincelle
et poussière
dans l’ombre
qui danse
 
			
un feu follet …
Les archives du vent, une belle expression, oui il a en lui l’immortalité des choses et il les transporte. Belle poésie que j’ai aimé lire.
Je t’ai emprunté « j’écrirai les archives du vent »…
c’est très beau, en effet!
je découvre…
Lili, si ces mots peuvent en inspirer d’autres…
Adrienne, bienvenue !
Lutin, merci pour votre lecture.
Kouki, un peu d’évanescence…
Je ne sais plus si tu es là, encore, dans l’absence… Si longtemps que tu te fais rare. Quand je viens relire, j’aime, toujours.
Merci à toi pour ta présence chère Mademoiselle ! Je ne suis pas loin, mais trop occupée par un autre projet bien différent, quoique, ce lieu-ci je déserte. J’ai hâte de pouvoir y revenir…
C’est toujours bien ici, comme d’habitude. Bon courage pour les archives du vent qui n’en manque pas, d’archives.