Dans mon enfance, j’ai dû apprendre à réprimer mes réactions les plus naturelles aux blessures (par exemple la rage, la colère, la douleur ou la peur), de crainte d’une punition. Plus tard, à l’école, je fus même fière de mon aptitude à la maîtrise de soi et à la retenue. Je prenais cette capacité pour une vertu, et en attendais autant de mon premier enfant. C’est seulement après avoir réussi à abandonner cette vue de l’esprit que je parvins à comprendre la souffrance d’un enfant auquel on interdit de réagir de manière appropriée à une blessure. On l’empêche ainsi d’expérimenter, dans un entourage bienveillant, la façon de se comporter envers ses émotions, afin que plus tard, au lieu de craindre ses sentiments, il puisse s’appuyer sur eux pour mieux s’orienter dans la vie.
Alice Miller, Notre corps ne ment jamais, Flammarion, 2004.
c’est surement vrai dans une certaine mesure… si le squatre ne se mettent pas a exprimer colère et violence en même temps je suis preneuse….
S’appuyer sur ses sentiments, les accepter, en faire son énergie secrète, oui.
Merci de ton passage sur mon blog (et à la question « qu’est-ce qu’un blog? », il n’existe pas forcément de réponse universelle).
Richard> Merci pour ta visite :)
Oui, il y a autant de formes de blogs que de blogueurs, c’est assez fascinant!