J’ai enjambé un ciel froissé inconsciente dans mon moule qui se fend perdue dans le mystère tressé d’un ciel indéfait le talon enraciné dans la lande crépue le coude dans l’horizon feutré chaque chose me semble à sa place sous un soleil en quartiers chacun de mes rouages dentés luisent dans mes cheveux qui cascadent dans la mer éternellement effondrée éternellement défaite dans le reflet d’un ciel changeant d’un ciel naissant.
…
Encore.
(j’aime, je perds mon latin, je me sens toute petite)
…
Encore.
(tu apprivoise le verbe, en fais de la dentelle arachnide)
moi aussi je préconise de la dentelle tes mots quoiqu’une certaine languer s’en peint
merci
Mademoiselle,
Prends un peu de la potion d’Alice pour te sentir grande à nouveau (j’ai barré la mention en latin sur l’étiquette), je me sens mal à l’aise quand tu es toute petite sauf si petit enfant tu es pour que je puisse m’accroupir près de toi.
Mademoiselle,
Apprivoiser est un joli mot quand il parle d’amitié, mais je ne sais si je pourrai apprivoiser les araignées. Mais leurs toiles sont des merveilles surtout dans la rosée.
Liliz
Merci pour la dentelle, celle que j’aime c’est l’écume de mer juste avant que la vague ne déferle.
Je nage dans un tableau préraphaélite … c’est très beau … luisent, c’est exprès, ou alors c’est luit ? sorry, suis grave(s)!
Ah! Je vois d’où tu sors! Et dans quel état! t’as de ces fréquentations! tsssss!
Pour luisent, il me semble que c’est une licence grammaticale qu’on peut se permettre, je vérifierai.
on ne peut rien te cacher Altess, mais … j’ai encore toute ma tête
Tant mieux, tu as ma robe à finir!