Un parapluie dans une main, l’appareil photo dans l’autre. Le temps suspendu dans ce lieu rendu à la nature puis à nouveau rendu à l’homme, à l’homme et à la nature entremêlés. Brèches dans les murs, végétation foisonnante et libre. Jungle non pas urbaine, mais comme au coeur de la ville, à l’écart toutefois, difficile d’accès, à protéger.
Association des Murs à Pêches de Montreuil
Le sens de l’humus
Tu es chez moi… Je suis chez toi…
Tes photos sont très douces. Merci pour les gouttes et les fraises des bois !
Cécile> Je te les offre, ces quelques gouttes de pluie qui étanche la soif de fraîcheur, et les fraises, délicatement sucrées comme un baume de douceur…
Merci pour le régal…
De plus en plus, le moindre coin de nature quelque peu ensauvagée porte des enjeux hallucinants et soulève des questions d’aménagement, de paysage, jusqu’à celle de la survie…
Et au cas où on en douterait, je confirme qu’en milieu rural c’est pa-reil ! :o
J’en suis à me demander qui de la poule ou de l’oeuf : les erreurs passées et présentes, l’avenir écologique incertain… ou bien une peur qui transpire dans toutes les projections que l’on peut élaborer ?
Merci d’avoir présenté cette réalisation. Ça me change des territoires ruraux, et m’ouvre bien les yeux aussi :)
Un lieu comme le site des Murs à Pêches est devenu comme un îlot de résistance face à l’envahisseur urbain et industriel. Mais il n’y a pas que des enjeux environnementaux au sens strict qui s’y jouent: la re-création du lien social et de la solidarité, la défense des valeurs comme celles de la simplicité volontaire, de la décroissance sont très présentes aussi.
Je crois qu’à la fois on cherche à y réparer en quelques sorte les erreurs passées et présentes comme tu le dis, mais aussi à en faire un terreau d’expérimentation pour faire face à l’avenir écologique incertain. Je ne sais pas non plus ce qui est venu en premier, la peur ou la volonté de résister à cette pulsion de destruction et d’inconséquence (« après moi le déluge ») qui semble animer beaucoup (trop) de nos contemporains…
tiens, montreuil… :-)
Oui, nous sommes voisines ;) , pour encore quelques semaines?