Profond et délaissé
Le cours tortueux des glycines
Comme une émeraude
Envahissante qui rayonne massive
Au fond
Et tout se confond dans la torpeur
Des calmes canaux au fond
Desquels pourtant rien ne repose
En paix
Je me suis perdue dans le feu
Des murailles
Les gouttes de pluie
Salées de la lagune
Atteignent pourtant
Ce jardin si mal enfui
Au fond
Mais je sais que plus je le parcours
Plus il s’abîme
Dans les calmes canaux au fond
Desquels pourtant rien ne repose
En paix
N’est ce pas, l’eau ne dort jamais tout à fait… Vous le dites bien
Oui, c’est vrai, l’eau ne dort jamais tout à fait. Il y a comme un feu qui couve, quelque part… ;-)
j’ai lu et relu votre poème, sa musique est prenante, et ce jardin luxuriant, ses eaux calmes en apparence, cette profondeur secrète me parle de l’inconscient et de tout ses mystères.
Carole, ton commentaire me parle beaucoup. Car si ce jardin existe bel et bien, il est devenu pour moi comme un tiroir à souvenirs, à émotions, à rêves, à regrets, à émerveillement, à secrets…
Avez-vous fini de vous installer ? Une tisane, un plaid et un bon livre, c’est le programme que vous vous promettiez, non ? Saluez le Bretagne pour moi.
Frédérique,
Oula! non pas encore, c’est pour la mi-octobre. J’en suis à mon dixième carton de livres et l’appartement est toujours aussi rempli… Misère… ;-)
Mais, une tisane, un plaid et un bon livre, le paradis sur terre? Hmmm, je savoure à l’avance!