…
À l’aube qui tombe du rêve qui erre
Enfant frêle du silence au détour
D’une dune immobile
…
Avec mon corps inerte je m’accroche
Et tu traces une ligne de couleur
Au milieu de mon visage que tu encoches
Jusqu’à mes pieds au travers du cœur
…
Et je voudrais ne plus sentir l’heure
Seulement ne pas voir l’acrobate qui s’enlise
Et fait couler le silence qui aux lèvres affleure
…
Je l’ai relu plusieurs fois et il a pénétré doucement en moi où il demeure maintenant, avec cette entrée au port dans un bateau qui trace une ligne de couleur.
Moi aussi je l’ai relu plusieurs fois, et je ne regrette pas ;)
Merci Le Gibi et La Méduse, vos mots sont des mots doux pour moi qui navigue ces jours-ci sur une mer de doute.
Ben pareil, avec un faible pour la deuxième strophe.
Ah toi aussi? :-)
Je passe ici…
Tu es toujours la bienvenue où que tu passes.