Comme un départ
Qui ferait naître
La mer sous les pas la source
Au creux de l’oreille
Ce chant délicat de l’eau
Qui forme une spirale
Le long du bras
Ou la lame de fond
Dans la terreur d’un matin blanc
Avec pour seul son
Le grincement de l’if
Sous le vent dans le cimetière
Marin
Où les épaves reposent
Sur le flanc sur
Le sable blanc
Sur l’air tranchant
En spirale colonne de marbre torsadée
Elles finissent en vacillant
Comme au travers d’une flamme
Le feu blanc a traversé l’océan
Porté par une houle aveugle
Un bras armé brandissant une épée
Lame spiralée dent de narval
Sang blanc versé en pure perte
Comme un départ en mer
Dans les vagues incomprises
Un jour ou deux sans passer ici et déjà quatre textes à lire, à vivre. Bonheur. J’écoute Bill Evans depuis si longtemps, il fait partie de ces musiciens dont je n’épuise jamais l’écoute.
Sur le flanc sur
Le sable blanc
Tu nous, tu me rends accessible des sensations si lointaines de cette ville où je suis en ce moment. Les vagues au Cap Ferret, le cimetière de Sète où est Georges, une promenade au matin en Camargue avec les oiseaux qui jaillissent des roseaux.
Un couple de vieux dans un chemin de terre. Un sentier dans une forêt. Des champignons dans un panier. La rosée dans les prés. Une toile d’araignée perlée de brouillards.
Toi et Anna avez la parenté de ce contact.
Et tes mots écrits ont pris cette couleur brune
Des feuilles mortes qui flottent à la surface des choses
Ton travail est magnifique.
Gibi,
Merci me semble bien pâle pour dire combien je suis touchée par tes mots.
Souvenirs d’une tempête à Ténérife
à laquelle tes sept derniers vers vont à ravir…
Et tu étais dans le bateau?
De moi des parts amères
vers des précipices nécéssités
me renvoient à de vagues entreprises
et si peu dire dans les » vagues incomprises « .
J’aime le goût à l’amer de votre poème .
Il me baigne d’une peur blanc-bleue .
A chacun sa licorne …
Non,
au bord de l’eau,
sur les digues,
les rochers,
les pontons,
au plus près…
Dans les embruns…
La journée entière
saoûlé d’eau
Une magie fébrile que seul l’orage qui claque peut procurer,
J’ai des images S U B L I M E S.
* ** *
(un jour peut être…)
à Lebrac,
J’ai pensé à elle la licorne… Que sa corne purifie ce poison qui cause votre amertume.
à Luc,
Tu en as trop dit ou pas assez!! Un jour très bientôt? (grands yeux de chat suppliants)
j’aime l’image des épaves comme des coquillages à l’eau du temps
Et j’aime ton image à toi des coquillages à l’eau du temps (c’est comme la robe couleur du temps, ça fascine depuis l’enfance)
… Dois les remettre en ligne passke wordpress fait un peu nanana-des-manières, c’était du côté de janvier 2008 par là.
ça veut dire que tu vas en faire un nouvel article ou qu’il faudrait que j’aille chercher moi-même dans la cave ou au grenier ?
J’aime le feu blanc.
T’as bon goût je trouve ;-)
Je l’ai lu hier et je n’ai rien dit? (je devais être amoureuse) (dans ce cas je perds la tête) C’est encore hors de portée des mots…
Et moi je n’ai pas les mots pour décrire mon étonnement et même mon incrédulité (comment? moi?) devant tant d’amour ;-)