Pensée perdue
Quand je t’attends
Double rienLa page blanche
A recouvert les toits
Les routes et les champsPlume trempée
Dans l’encre sympathique
J’écrisJe ne t’attendrai plus
Pensée perdue
Quand je t’attends
Double rienLa page blanche
A recouvert les toits
Les routes et les champsPlume trempée
Dans l’encre sympathique
J’écrisJe ne t’attendrai plus
« Femme vacante, femme d’attente. Femme gare, femme quai de gare, femme voie de triage. En disponibilité. Tu ne sais pas ce qu’il faut de renoncement à une femme pour aller jusque là. Au-delà de l’immobilité » Cette citation de Femme vacante, en écho à votre poème.
Quand j’ai vu que vous aviez laissé un commentaire, je me suis dit « et oui… « je ne t’attendrai plus »… Femme vacante » et voilà, je ne m’étais pas trompée ;-) .
Aux oignons ça fait pleurer
au sucre ça sent le brûlé.
de l’encre sympathique avec du sucre ou des oignons? Moi je connaissais avec du citron.
J’aime ce double rien.
au citron, c’est sûr, c’est pour les poissons: les agents secrets ont plus d’un tour dans leur sac;O)
Anna,
je crois que pour moi ce double rien est vraiment l’expression d’une béance insondable.
Luc,
oui c’est sûr, s’ils n’ont pas de citron sous la main… Et donc, c’est avec une lettre écrite à l’oignon que James Bond a fait pleurer Raymonde?
Voila!;O)
Ah bah tu vois quand je veux! ;o)
vide béance vacance manque : écho infini de l’attente vaine. j’aime ce poème. je me dis après bien des tortures : aimer ce manque, aimer ce vide, qui est une porte, une fenêtre, la possibilité de l’autre.
j’aime cette expression le manque comme « possibilité de l’autre », le vide pour accueillir le plein…