Page blanche

Pensée perdue
Quand je t’attends
Double rien

La page blanche
A recouvert les toits
Les routes et les champs

Plume trempée
Dans l’encre sympathique
J’écris

Je ne t’attendrai plus

11 réflexions sur « Page blanche »

  1. « Femme vacante, femme d’attente. Femme gare, femme quai de gare, femme voie de triage. En disponibilité. Tu ne sais pas ce qu’il faut de renoncement à une femme pour aller jusque là. Au-delà de l’immobilité » Cette citation de Femme vacante, en écho à votre poème.

  2. Quand j’ai vu que vous aviez laissé un commentaire, je me suis dit « et oui… « je ne t’attendrai plus »… Femme vacante » et voilà, je ne m’étais pas trompée ;-) .

  3. Anna,
    je crois que pour moi ce double rien est vraiment l’expression d’une béance insondable.

    Luc,
    oui c’est sûr, s’ils n’ont pas de citron sous la main… Et donc, c’est avec une lettre écrite à l’oignon que James Bond a fait pleurer Raymonde?

  4. vide béance vacance manque : écho infini de l’attente vaine. j’aime ce poème. je me dis après bien des tortures : aimer ce manque, aimer ce vide, qui est une porte, une fenêtre, la possibilité de l’autre.

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