sillage
dans l’évocation d’un fleuve
et seule
désœuvrée vide corps lourd
empli d’un néant
coulant comme un nœud
comme un fleuve
encerclée par mes ombres
Sous le poids d’une pensée
Juste une pensée
Cette distance qui me sépare
qui me sépare encore
d’un corps
vivant
chaud
pulsatile
ce corps battant
en pensée
dans le sillage qui s’efface
un néant coulant comme un noeud … je le garde dedans. Une ombre douce à vous ce jour j’envoie
Trois petits points de suspension…
Merci les amis :-)
Encore… ça touche des cordes ultrasensibles…
Et tu en a quatre, qu’il me plairait beaucoup entendre ton archet caresser…