je me ferai point minuscule
et incandescence fragile
je me laisserai consumer
par ce feu blanc qui me broie
cette attente indicible
en stigmates sur la croix
je me ferai expansion
silencieuse dans le dehors vacant
mon cri muet
déchirera le voile
ce point dans le saint des saints
invisible dans l’arche vide
je m’écorcherai l’âme
contre le mur d’un corps en ruine
je me laisserai envelopper
par les flammes de sa parole
je me ferai lune en révolution
pour éclairer ma nuit folle
enchaînée par l’attente
qui me brûle dans le dedans de lui
je me ferai langue et lame
pour qu’il me brandisse
je m’écrirai révélation
et je serai nue
quand le voile bleu
de la nuit
aura quitté mes épaules
et alors
il dira
mon nom
Yeah! What a beautiful poeme ;)
Ah merci, Guillaume! contente de te lire ici :-)
Je viens tous les jours tu sais, mais j’suis pas trop « commentaires », j’ai pas vraiment le temps!
et le nuit t’appartient
un très beau texte… qui fait écho pour moi… qui essaye d’écrire sur ces flots de lumière derrière mes paupières fermées…
La Méduse, je te comprends, je manque de temps aussi. Je suis contente de savoir ta présence silencieuse avec un p’tit mot de temps à autre :-)
Kouki,
Oui, la nuit seule, peut-être, dans le rêve qui n’est qu’à moi.
Anne,
Bienvenue! peut-on vous lire quelque part?
Kikou, G rien konpri mé je kife kan mem ton blog ^_^
Merci jeune fille, veuillez tout de même retourner à vos parapluies rouges et huit et huit font seize, et plus vite que ça ou j’appelle Depluloin!
Argh ! nan, pas Deplu., il veut me couper les couettes !
Ce poème , dans lequel je rêve , ressemble , élégamment , à la beauté insidieuse d’une étoile fileuse .
Il dira votre nom !
Comment ne pas en être convaincu ?
Anna, cours cours! il arrive!
Lebrac,
je file et je tisse, sans être araignée, plutôt étoile que toile, oui.
Il dira mon nom pensez-vous? peut-être ne vaut-il mieux pas.
Voici tes mots qui frappent au coeur, encore. Mince dit la guimauve, c’est fou d’être un madeleine… J’écris ici pour te dire que j’aime ceci et les autres, et que tant de jours ont passé et d’écrits ont paru que ce serait bien pauvre d’écrire « j’aime » à chaque coin de billet. (mais oh oui! j’aime)
sur face book, j’ai mis un de mes poèmes en article…
bonne continuation
Que d’espoir et de joie dans cette attente et préparation…
Souvent les préliminaires…
mamzelle, merci (moi je ne m’en lasse pas en tout cas ;o) )
anne, je ne peux lire vos publications sur fb n’étant pas dans vos contacts.
Luc, souvent les préliminaires, en effet… ;-) (qu’est-ce que ça doit être la suite… ;O) )