vide au front sans vertige
ou si peut-être
le vertige d’être
là
posée
vacante
dans le souvenir d’elle
pointe d’amertume fichée dans la poitrine
vivante
absente
je fais le tour comme l’aiguille du cadran
et je pourrais bien faire tic tac tic tac tic
alors
j’ai photographié les entailles faites à ma terre
et la boue et l’eau prisonnière
et des piliers de béton
mascarade forestière
ne laisseront pas entendre de confuses paroles
vide à ras bord
et pleine de cette autre
qui frissonne sur la rive
les pieds dans la boue
l’âme dans les sifflements du vent
courbée dans tes empreintes
chacune à l’une des terminaisons de ma pensée
reliées par un drap blanc
les pieds dans la boue
l’âme dans les sifflements du vent
courbée dans tes empreintes
j’aime ce passage et l’idée de déférence et de liberté sur la chaine des femmes … çà me fait penser à l’argile modelée sculptée où violemment on s’enfonce et d’où nait la courbe lisse en accord tacite
un de mes préféré Altess
le drap blanc, le souvenir d’elle, très beau. merci Juliette
Ton commentaire est très beau, merci Kouki.
Moi je le trouve un peu de guingois ce texte, tout en torsion.
Le drap blanc était déjà apparu et il réapparaîtra certainement. Persistance rétinienne du souvenir. Merci Christine.
Y aurait-il moyen d’avoir un texte moche de temps en temps…
Parce qu’un certain vendredi s’approche à grands pas, et que je ne suis pas sûr d’avoir une catastrophe la veille pour pondre un truc qui fasse gémir dans les chaumières!!!
Un petit effort!
merdre quoi!
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Mmmhhh???
un p’tit?
tout p’tit?
Père Lucubu,
je vais faire un effort (mais je croyais déjà en faire hein, alors…)