Tu danses

Tu tournoies sans pouvoir t’arrêter dans la musique industrieuse qui martèle et frotte et pince prise de spasmes électriques au vent déjanté ricanant tu tapes du pied tu tapes du poing ça ne veut pas s’arrêter le sol chavire et le béton te tend les bras te tend les bras te tend les bras tu tournoies terre néante sources souterraines se jettent sur toi et l’eau noire tournoie autour de toi son sourd plus que clapotis cardiaque au souffle poussé expir dérangé chaque pas dans la fange des égouts sirène perdue sous les néons tunnel en poumon noir bras écarté dans la liturgie sidérurgique du temps ordinaire tu frappes avec la grâce écœurante d’un balancier.

6 réflexions sur « Tu danses »

  1. Christine, oula! un tournis je te dis pas ;-) !

    Kouki, le dancefloor est dans ma tête, j’ai un peu la nausée là ;-) !

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