Que pourrais-je avoir vécu dans le hangar soupesé de ta conscience un rien dans la terre infertile de tes claquements de doigts des cris inarticulés me franchissent dans le seuil de mon être-corps tant d’images de moi superposées filtres couleur philtre où perdre visage et bouche tu chercheras à qui appartient ce cheveu d’or déposé par la colombe et le long du corps y dort la même ondulation du mirage j’ai répondu à la quatrième question j’ai cueilli la fleur blanche et hissé la voile noire tu pars et dans l’effort de la cadence heurtée tu pars en guerre avec à l’âme cette épée nue plantée que pourrais-je avoir vécu que pourrais-je avoir vécu dans le hangar soupesé de ta conscience quand tu me tends ce bras mort où tu navigues avec tes souvenirs pour équipage et des chimères pour guide.
et … elle continue à danser quand même ? ou bien sa lourdeur l’a engloutie ?
La tempête l’emporte, sans doute.
… » le long du corps y dort la même ondulation »… danser, danser, danser jusqu’à l’évaporation…
j’aime bien cette idée de l’évaporation dans la danse, merci!
moi je voyais qu’elle ne voulais plus danser, ou alors comme une folle, une danse de colère trépignante qui dit ça suffit, une danse de chocs, de heurts (à cause du hangar et de la tempête sûrement)
oui, une danse de chocs et de heurts, ça me parle aussi, une danse dans le dedans qui dit que le corps crie de l’intérieur.
Je ne commente jamais à 6h. du matin…
Tu peux arrêter la baignoire maintenant.
…
(je réfléchis à « la danse » un jour, peut être…)
pourquoi? elle déborde?
(chouette)