Dans l’oubli des voix

demeure une douleur
accompagnée par les voix
les figures d’un souvenir
les voix
de plus en plus nombreuses

les voix d’une vie
dans le détachement des corps
des lumières en pointillés
voie lactée jaune dans la nuit des villes

demeure une douleur
et je te vois
si loin
ce rocher dans le fleuve de la foule des trottoirs
transpercé par la rumeur incessante
délaissée par les voix

oublié le chant
oublié le souffle
dans le sommeil tourmenté et mouvant
d’une houle noire qui te tend les bras d’une mère
et te berce dans l’ombre douce de ses gouffres

pietà du fond des eaux
dans le sommeil des voix
demeure une douleur

6 réflexions sur « Dans l’oubli des voix »

  1. J’aime beaucoup votre texte mais il me semble que « immobile » et « tourmenté » sont largement superflus, voire inutiles.
    C’est juste un avis.

  2. à Tous merci pour vos gentils commentaires.

    à Luc, oui heureusement, ouf!

    à mon chien aussi, je vous suis pour immobile, tout à fait pléonastique et qui est le cas typique du coup de pinceau mal essuyé, je vous suis moins pour tourmenté, mais ça m’a donné une idée de modif (que je tenterai plus tard quand je serai un peu moins mal en point).

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