demeure une douleur
accompagnée par les voix
les figures d’un souvenir
les voix
de plus en plus nombreuses
les voix d’une vie
dans le détachement des corps
des lumières en pointillés
voie lactée jaune dans la nuit des villes
demeure une douleur
et je te vois
si loin
ce rocher dans le fleuve de la foule des trottoirs
transpercé par la rumeur incessante
délaissée par les voix
oublié le chant
oublié le souffle
dans le sommeil tourmenté et mouvant
d’une houle noire qui te tend les bras d’une mère
et te berce dans l’ombre douce de ses gouffres
pietà du fond des eaux
dans le sommeil des voix
demeure une douleur
C’est joli, une piéta du fond des eaux.
dans la houle noire qui te tend les bras d’une mère … je vois la mère toxique moi, là …
cette phrase est vraiment belle !
« … dans l’ombre douce de ses gouffres »
j’aime vraiment bien cette formule.
Tu remarqueras qu’en quatrième position je n’ai toujours rien à ajouter, vu que je ne commente jamais dans ce cas de figure…
Bien heureusement je suis passé juste avant.
J’aime beaucoup votre texte mais il me semble que « immobile » et « tourmenté » sont largement superflus, voire inutiles.
C’est juste un avis.
à Tous merci pour vos gentils commentaires.
à Luc, oui heureusement, ouf!
à mon chien aussi, je vous suis pour immobile, tout à fait pléonastique et qui est le cas typique du coup de pinceau mal essuyé, je vous suis moins pour tourmenté, mais ça m’a donné une idée de modif (que je tenterai plus tard quand je serai un peu moins mal en point).