En forêt

Et tu trembles de tous les muscles de tes cuisses
Obstiné dans la posture de l’arbre tu glisses

Garde le rythme danse en cœur foule la joie
En glaise déçue obstiné tu frottes la corde

En criant de la terre nue plein la bouche
Ô souffle qui te vide jusqu’au talon

Et broie ta cage thoracique pourrait
Tordre les barreaux qui te transpercent

En volutes échappées crissantes
Dans un coin où tu craches perdu

Forêt en traces de biche tu suis
Dans l’ombre verticale en toi tes tripes

Perdu toc toc des pics
Tous arbres se ressemblent

Et tu trembles et tu tintinnabules
Creuses aux tympans un choc en retour

Pas de clairière pas de lumière
Sous feuilles brunes poussent ronces

Aux épines t’agrippent aux empreintes
Restes obstinément à la lisière

4 réflexions sur « En forêt »

  1. Kouki, la forêt abrite tellement de peurs immémoriales.

    Christine, parfois on sait sûrement sans savoir, on devine sans savoir qu’on a deviné quelque chose, relié(e)s entre nous nous sommes.

    Brigetoun, merci et contente que cette forêt pleine de frayeur ait mis une goutte de bien être dans votre nuit :-)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.