Et tu trembles de tous les muscles de tes cuisses
Obstiné dans la posture de l’arbre tu glisses
Garde le rythme danse en cœur foule la joie
En glaise déçue obstiné tu frottes la corde
En criant de la terre nue plein la bouche
Ô souffle qui te vide jusqu’au talon
Et broie ta cage thoracique pourrait
Tordre les barreaux qui te transpercent
En volutes échappées crissantes
Dans un coin où tu craches perdu
Forêt en traces de biche tu suis
Dans l’ombre verticale en toi tes tripes
Perdu toc toc des pics
Tous arbres se ressemblent
Et tu trembles et tu tintinnabules
Creuses aux tympans un choc en retour
Pas de clairière pas de lumière
Sous feuilles brunes poussent ronces
Aux épines t’agrippent aux empreintes
Restes obstinément à la lisière
Une forêt d’ombres. Qui me fait froid.Déjà sous terre avec effroi.
comment tu sais ? (sérénissime devineresse)
ma dernière lecture avant le sommeil cette nuit – j’étais bien (je sais, mais si j’étais bien, parce que beau)
Kouki, la forêt abrite tellement de peurs immémoriales.
Christine, parfois on sait sûrement sans savoir, on devine sans savoir qu’on a deviné quelque chose, relié(e)s entre nous nous sommes.
Brigetoun, merci et contente que cette forêt pleine de frayeur ait mis une goutte de bien être dans votre nuit :-)