Il ne restera de toi
que la mer à ton plafond
et un rêve de ruines
où tracer ta route
Tu laboures comme tu navigues
dans les nervures des voûtes
terrestres
Te laissant aspirer
dans le délitement volontaire
de tes pierres au corps
T’abandonnant au mouvement
irrésistible de ta disparition
tu t’amenuises tu te dépeuples
Je voudrais plonger dans ta faille
me promener dans ton éclipse
accueillir ta perte
Tu prendrais ma main légère
tu t’étendrais sur la peau de la mer
abolie dans la multiplicité de ses plis
Quoi que je fasse quoi que je tente
tu t’évaderas pierre après pierre
dans la beauté insupportable de tes ruines
Désormais indifférent à ma défaite
Je m’attendais au féminin à « indifférent »…
Je ne sais pas pourquoi.
Il ne laisse que ruines, ignore sa main légère et rédemptrice peut être, et pourtant il renait de çà encore … Impossible amour. Il se dépeuple d’elle. Il y a encore de ces mots, là !
« tu t’amenuises tu te dépeuples », j’aime beaucoup, et le reste aussi (pas étonnant :-))
❤ (ça vaut plus que ce que je pourrais t’écrire!)
Luc, je me suis fait la même réflexion tiens, mais y a rien à faire, c’est bien un il.
Kouki, amours impossibles, oui ou peut-être pas.
Christine, :-))
Mamzelle, pourtant tu as une si belle plume ;-)
Les quatre derniers vers sont vraiment poignants.
Bonjour Dominique, et merci !