Trace

jardinière
tu m’as séparé
en deux
comme un cœur

je ne suis
soudain

jardinière

plus en toi
en moi tu n’es plus

séparés
par la ligne de désir

que tes pas
ont tracée
au fil des jours

tes grandes foulées
dans les herbes folles
de mes recoins
d’ombre

ton dos courbé
pour embrasser
les rêves
que tu as semés

je t’ai offert

jardinière

ce chemin
et tes pieds
l’ont chéri

c’est la trace
de toi
qui demeure
une brise légère
hors du chemin

en moi
séparé
en moi
imprimée

dans la mémoire
humaine

3 réflexions sur « Trace »

  1. Oui, c’est vrai… L’empreinte humaine, une part de narcissisme associée à la crainte de sombrer dans l’oubli…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.