Il a la densité
visqueuse
d’un manteau d’étoiles
fondues
au cliquetis des lucioles
il s’avance
tout recourbé
autour du soleil froid
qui l’hypnotise
tout meurt
et tout naît
sous ses pas
et si les sylvains
disparaissent
de l’autre côté
moi j’attends là
qu’il me prenne
qu’il me boive
qu’il m’absorbe
au cliquetis des lucioles
sans lendemain
dans la clairière comme vous êtes belle … j’aime beaucoup beaucoup cette fraîcheur et ce mystère. Je reviendrai lutiner
Oh oui ma Kouki, reviendre batifoler dans la clairière…:o)
J’emporte le « cliquetis des lucioles ».
Attention dans la rue, tu ne vas pas passer inaperçu!
« et si les sylvains
disparaissent
de l’autre côté »… comme c’est mystérieux… et comme on a envie de les apercevoir encore un peu, ces sylvains, ou de les suivre… (il y a du farfadet là-dessous)
Oui du farfadet, du lutin, du faune, de l’elfe… ;-)
Merci de ton passage, Christine.
Quel beau texte Juliette !
J’arrive de chez Luc ( http://www.luclamy.net/blog/?p=4390 ) et ses images de voûtes célestes et ton texte résonne avec de façon profonde.
Merc(k)i Gilles pour l’association céleste…
Je n’osais le relever.
Gilles, Luc, merci!
Très beau, Juliette (vraiment, les images sont très prégnantes)
(Un homme m’a dit ça, qu’il me prendrait me boirait m’absorberait. Ça finit vide comme une source asséchée… il faut qu’elle se carapate)
Mlle d’enfer(t)a raison : on entend de ces choses…
Moi, j’emporterais bien tout mais je pense aux autres!
Mamzelle, la passion n’était pas réciproque alors ;-), mais bon t’as raison, tant va la cruche qu’à la fin…
Depluloin, quel homme prévenant vous êtes! revenez quand vous voulez.
Ben moi, j’ai juste envie de pleurer à cause du sans lendemain qui est si beau si beau et (malheureusement) parfois nécessaire à la rencontre. « J’attends là » comme un pendant du « sans lendemain » – une attente qui n’attend rien. Soupirs…
Bienvenue Aléna :-)
Tenez voilà un mouchoir et revenez pleurer quand vous voulez. Mais, on ne pleure pas toujours ici, je vous rassure.
merci (pour le mouchoir et la visite) – et ça tombe bien car j’ai une furieuse envie de vivre! pas de pleurer!
Contente de lire cela! :-)