Sève s’écoule comme lave
dans la lenteur profonde
d’une danse dans le vent
les mots s’échappent
de la paume de ma main
poussières ou cendres
tu peux me parler
d’une voix des profondeurs
qui appelle
d’un grain de blé
qui demeure seul
d’un berger qui m’attend
dans la nuit
j’ai plongé mes doigts
mouillés
dans la terre
je germerai en toi
que tu ne disparaisses
pas
C’est beau!
les doigts dans la couleur aussi !
un tapis velours pour l’Echappée, un berger qui attend, superbe … j’aime beaucoup la lenteur et malgré tout l’aube qui se lève, l’espoir.
(j’aurais laissé le « pas » de la fin qui n’ajoute rien … mais c’est moi)
Ah? moi je l’adore ce « pas », en supsens comme ça, une ponctuation, si j’ose dire!
comme aléna j’aime le pas, peut-être parce qu’il n’est pas négation ici mais affirmation. Oh oui ! :-)
La terre garde les secrets qu’elle a engloutis même si on y plonge les souvenirs … et la vie de l’autre continue tant que l’on alimente son souvenir, une seule pensée pour continuer d’exister au-delà !
J’aime le « pas » final… Non seulement tes mots ont du sens et de la profondeur, mais ils forment la partition d’une musique délicate. Alors, n’en déplaise à Koukinette ;) c’est d’un accord parfait majeur dont il s’agit…!
@Aléna: :-)
@Pierre: les doigts dans la couleur, beau programme! :-)
@Kouki: j’aime la lenteur
@Aléna: ;-)
@Christine: affirmation, espoir, merci de m’aider à les voir.
@Saravati: oui, merci de me rappeler cela.
@Mamzelle: Le pas l’emporte à la majorité des voix alors :-)
Saravati, je t’ai répondu sur ta question de l’absence de ponctuation, je ne sais pas si tu as vu.