En fermant les yeux
j’entre dans la flamme
en dissolution
espérée
en fin de limites
en fin de peau
qui vacille
sous les cils
enceinte au front
des arcanes
*
que je glisse
au fond de l’eau épaisse
du monde dans l’étreinte
impossible
des lueurs
empêchées de vivre
que je sonne
que je vibre
dans la lenteur
espérée
dans la fronde
dans le cercle
dans le noir
dans ma nuit
sur le fil
Je passe… voilà je suis passé.
par les flammes par l’eau une vie s’arrête. Sacrifice muet.
Moi aussi… Tiens, regarde, je repasse encore… Sur le fil.
mon chien, ah oui?
kouki, juste un point d’orgue.
Luc, t’es beau quand tu funambules.
Bon, ben… je r’passe… (?)
Ah? en faisant le funambule aussi?
… non, le linge…
Je repasse jamais le linge, quelle perte de temps!
C’est haut !
Je te suis sur le fil, en équilibre (précaire)
« En fin de peau ».
Continuez à tisser !
Tout est dans l’art délicat de l’équilibre.
Luc, pas tant que ça voyons…
Mamzelle, ne t’inquiète pas, l’équilibre c’est précaire par définition.
Dominique, merci pour vos encouragements!
Frédérique, oui! merci de votre passage.