Rares et précieux

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Dictionnaire des mots rares et précieux, 10/18.
Dictionnaire des mots rares et précieux

On joue au jeu des définitions?

Histoires…

Dans ma pile de livres à lire, deux livres d’Histoire:

Philippe Ariès

L’enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime (1973), de Philippe Ariès. Un livre cité dans Insoumission à l’école obligatoire, de Catherine Baker, et aussi dans Une société sans école, d’Ivan Illich, par exemple ce passage de la préface:

(…) A partir de la fin du XVIIe siècle, un changement considérable est intervenu dans l’état de moeurs que je viens d’analyser. (…) L’école s’est substituée à l’apprentissage comme moyen d’éducation. Cela veut dire que l’enfant a cessé d’être mélangé aux adultes et d’apprendre la vie directement à leur contact. Malgré beaucoup de réticences et de retards, il a été séparé des adultes, et maintenu à l’écart dans une manière de quarantaine, avant d’être lâché dans le monde. Cette quarantaine, c’est l’école, le collège. Commence alors un long processus d’enfermement des enfants (comme des fous, des pauvres et des prostituées) qui ne cessera plus de s’étendre jusqu’à nos jours et qu’on appelle la scolarisation.

Plus récent, Le petit livre des couleurs (2005), de Michel Pastoureau et Dominique Simonnet.

Le petit livre des couleurs

La quatrième de couv:

Ce n’est pas un hasard si nous voyons rouge, rions jaune, devenons verts de peur, bleus de colère ou blancs comme un linge. Les couleurs ne sont pas anodines. Elles véhiculent des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir, elles possèdent des sens cachés qui influencent notre environnement, nos comportements, notre langage, notre imaginaire. Les couleurs ont une histoire mouvementée qui raconte l’évolution des mentalités.
L’art, la peinture, la décoration, l’architecture, la publicité, nos produits de consommation, nos vêtements, nos voitures, tout est régi par ce code non écrit. Apprenez à penser en couleurs et vous verrez la réalité autrement!

Ira Levin, Megan Lindholm

un bonheur insoutenable Un bonheur insoutenable, d’Ira Levin. This perfect day comme titre original, paru en 1969. Un livre de science-fiction (sur Wikipédia, ils disent un roman d’anticipation contre-utopique…), lisible aussi par ceux qui n’aiment pas ce genre et ont oublié que 1984, de George Orwell, ou Le meilleur des mondes, d’Aldous Huxley, devenus des classiques, en font aussi partie.
L’histoire d’un homme qui se révolte dans un monde totalitaire où le bonheur est obligatoire. La vie de chaque être humain, sous camisole chimique, est entièrement gérée et contrôlée par un ordinateur. Même si on y lit peut-être avant tout une critique des dictatures communistes, typique de la période de la Guerre froide, certains aspects sont étrangement visionnaires de ce qui semble se profiler pour nous, contemporains de 2007.
Le suspens est prenant, et la clé du livre est surprenante. A rajouter sur votre pile, donc! ;)

Je viens tout juste de finir Alien Earth de Megan Lindholm (alias Robin Hobb). Il s’agirait de son premier livre de science-fiction, paru en 1992. Je sais bien qu’en 1992 les problèmatiques écologiques majeures auxquelles nous sommes confrontés étaient déjà bien connues (mais peut-être pas par le grand public… enfin en tout cas l’info était déjà tout à fait disponible), mais je trouve quand même ce roman visionnaire. La Terre, rendue inhabitable par l’Homme (franchement cette majuscule… :( ) a été évacuée plusieurs millénaires auparavant. L’espèce humaine, hébergée sur une autre planète, vit sous la coupe réglée d’un « Conservatoire », un pouvoir dictatorial censé faire régner l’harmonie entre les hommes et l’environnement par tous les moyens. Un environnement dans lequel ils ne sont plus que des invités et encore… Pourront-ils un jour retourner chez eux, sur la Terre, le monde qui les a vu naître?
Les personnages ne sont pas aussi aboutis que dans les dernières séries de Robin Hobb, ni le style, mais c’est vraiment un bel hymne à notre belle planète unique…