J’aime regarder toutes ces choses du dehors qui bougent presque imperceptiblement. Cette herbe qui frémit, légère. Le feuillage de l’arbre lointain au travers duquel filtre la lumière du soir. Les pétales blancs du pommier qui tombent aussi doucement que des flocons de neige. Cette branche qui se balance au rythme d’une musique intime.
Et puis, tout à coup, le temps se fige.
Seule la silhouette d’un oiseau tressaille dans le crépuscule.
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