Souffle

Pourquoi toujours commencer par Et
Le pouvoir de dire
sans le lien qui protège
et rattache l’image de ce bras tendu vers ce paysage blanc

C’est un souffle resserré qui passe à la jointure d’un sablier
Qui coule en sifflant doucement sur la pierre usée

et quand il peut enfin se répandre
ma poitrine se soulève et se détend
gorgée de poussière lumineuse
celle qui traverse les années depuis le fond arrondi du ciel

Une houle légère
Une brise courbant les nuages