tu chantes dans la rue étroite
porteuse des éclats d’une pierre taillée
toute une vie dans une pensée
tu frappes aux portes
message délivrante
méditative chantante
de tes doigts tendus et froids
la peur s’est écoulée
comme fluide se répand
fleuve alangui en crue
tu voles de porte en porte
portée par le flot lent du givre
temps coagulé en son visage
ton message c’est elle et tu dis
« Elle ouvrait les yeux du silence »
et tu chantes encore et tu danses
dans la flamme alentie d’un soleil fuyant
dans le temps fixé aux échardes
« Elle ouvrait les yeux du silence »
et plus rien ne t’emporterait
j’aime :le temps placardé aux échardes … sur toutes les portes, une rançon de quelques milliards pour celui qui ramènera sa tête, suis d’accord!
J’aime que la « flamme alentie » réponde plus loin au « fleuve alangui ».
Moi , j’aime » elle ouvrait les yeux du silence »
Qui a t’il derrière ces yeux , ces silences ?
moi j’aime comme Lebrac :-) et le glissement stabilisé de la fin
« givre temps coagulé en son visage »
très juste
simple
je la vois
je te vois
Merci pour cette poétique simple d’hiver.
Et moi, j’aime vos j’aime qui picorent les mots :-)
Bienvenue Emmanuelle et merci.