Eaux à toi
déhanchées
contre peau
tu trembles
sous tes ombres
sous le son
glissant
des voix
des voix
désolées en épines
quand j’ai perdu
au creux de toi
le chemin tordu
des os sifflants
tu auras beau
te
replier dans
ta
cage de
de douleur
je souffle
encore
en toi colline
qui craint caresse
cette source
de toi
tranquille
s’écoule
sang
je recueille
mains en coupe
et vibre
dans les voix
ranimées
dans les horizons
changeants
écarte-les
comme un voile
qui cloître ta bouche
ta bouche
incertaine
seule
dans les déhanchements
serpentins
de corps en fuite
fixés là
sans ombre
sans lumière
poussières gisantes
du vent pétrifié
qui porte les voix
entremêlées
à ce qui
te traverse
feu dansant
a saisi mon poing serré
s’insinuent
dans mes yeux
toi
dans ta disparition
drapée de froid
de froid
inhabité
les marques
de brûlure
sur ta peau écrite
tes malédictions
jetées
en ordre oblique
m’attendent
recroquevillées
devant l’est
ardent
la lumière se lève
sur tes ruines
enfant aimé
j’ai craint
ta caresse
et le froid de ta peau
de marbre
je l’ai déjà lu ou c’est de te retrouver qui me fait cet effet ?
J’ai conjuré tous mes mots pour écrire à nouveau, de là… ?
c’est ta musique, c’est tout … belle.
Merci pour ta fidélité… belle :)