Ligne d’horizon

Un sac de courses au bout de chaque bras, je me sens étrangement soulagée par ces poids qui me lestent. Ancrée dans le macadam à la lueur des réverbères. J’avais donc si peur de n’être plus rien, prête à disparaître, déclinant comme ma courbe de poids au fond de la mer? Je suis là. N’en déplaise à ce tourbillon qui m’aspire aussi facilement qu’un fétu.

A part ça, ma participation au concours de vélos chez Gilsoub et Jathénaïs:

A l’horizon

4 réflexions sur « Ligne d’horizon »

  1. Ils sont forts, tes mots.
    Un instant, j’ai été là, sur la chaussée, tout près de toi qui tenais tes sacs, ton regard fixe et un peu triste me traversant sans me voir…

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