J’ai perdu la moitié d’un autre, dis-je à ma tête fendue. Prends le deuil ou la fuite, me hurla la Colère, tandis que la Paix soupira : Pars à sa reconquête.
Mais toi, Colère, tu me laisses, en partant, comme un linge essoré tombé de sa corde.
J’étais ce drap blanc gonflé comme une voile. Échafaudant les délices de la fuite, fol esquif sans étoiles ni boussole.
Et toi, Paix, me diras-tu donc les méandres de ton plan d’invasion ? Comment entends-tu t’infiltrer derrière ces créneaux aveugles ?
« Voici que je me tiens à la porte, et je frappe, répondit-elle. Si quelqu’un entends ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. »
Puisse ma tête fendue avoir gardé une oreille.
oui donc. Celui là je l’aime beaucoup. Entrainant, léger, grave, un très bel équilibre.
Bises !
Ah merci! Comme ça je sais en plus pourquoi tu l’as aimé!
Re-bises