L’aube est la porte derrière laquelle se prolonge l’enfantement de l’orbe aveuglant et dense, et la terre, dentelée en ses hauteurs comme en ses abîmes, en attend l’infranchissable entrebâillement.
L’aube est la porte derrière laquelle se prolonge l’enfantement de l’orbe aveuglant et dense, et la terre, dentelée en ses hauteurs comme en ses abîmes, en attend l’infranchissable entrebâillement.
Ah oui, l’orbe astronomique, parlons-en.
Ah non, moi je parlerais bien du cormier. C’est un arbre de mon jardin.
On apprendra avec intérêt que le bois de cormier est parmi les plus durs bois indigènes en France. Il a longtemps été le plus prisé pour la confection des fûts d’outils de corroyage (rabots, rifflards, varlopes, guillaumes…), le pommier massif ou en semelle rapportée étant moins apprécié. Il fut aussi utilisé pour réaliser des outils de traçages, règles, trusquins, et de toise. Dans les moulins , les dents rapportées (alluchons) sur couronne en fonte de l’engrenage multiplicateur étaient faites en cormier.
Les fruits, comestibles après blettissement, servaient aussi à préparer une boisson faiblement alcoolisée (piquette de cormes). (Source Wikipédia).
La prochaine fois, nous parlerons de Friedrich Freiherr Kress von Kressenstein.
Je ne connaissais pas la piquette de Cormes.
Moi c’est surtout tous ces mots, rifflards, varlopes, guillaumes, trusquins qui m’ont plu. Mais j’ai rajouté la partie sur la piquette de cormes parce que j’étais sûre que ça te plairait… je sors. M’en va faire un tour au jardin.
… Et moi je ne connaissais pas Friedrich:o)
Oui, il a un nom à frémir, non? ;o)