La rose éclate et le pendule s’écrie. L’arbre sourit et la ruse s’émeut. Aujourd’hui comme hier étaient alignés comme une ficelle pour étendre le linge. Immense erreur et éternel oubli. C’est cette liturgie qui exaspère la tête et le bec et étouffe la balancelle. Écoute-moi, tu peux conduire cette avancée d’héliotropes vers un verre bleui plus large et grandi comme ce vitrail à travers lequel rien n’est possible et rien n’est impossible. Et toi, tu m’écoutes. Tu écartes le voile qui cèle l’oubli. L’oubli est souvent préférable à l’orme et à l’érable vermeil. Écoute-moi, il faut encourir la verticalité étouffante et assouvie. Écoute, toi, je t’aime comme est bleue l’arche qui joint le possible et l’impossible. Et les coups si mélangés si pointus qui soulèvent un cœur enfermé. Tu es là, amertume glacée et l’acerbe brûlure. J’embrasse l’irrémédiable élément. Et tout de suite, la liqueur s’écoule comme une goutte de pluie sur la vitre de la croisée aux lambeaux dorés. Sage dissolution, lente fusion, étrange évaporation d’où s’échappe la clameur des moindres parcelles de l’élément. La rose éclate et le pendule s’écrie. L’arbre sourit et la ruse s’émeut. Aujourd’hui comme demain s’éteindront et la poussière en halo s’éparpillera dans la plus profuse confusion de l’élément. L’artifice s’attarde en chemin quand s’abat le reflet de l’étang. Dans le trouble des couleurs élancées, tu te mêleras et la terre, pour qu’elle puisse se fendre, éclatante, s’épuisera. Adieu champ d’asphodèles sauvages et brume élaborée. Frappe du bec et tu apercevras dans le fond une forteresse en ruine envahie par le peuple de l’élément. Accuse le trait qui perfore la feuille d’acanthe modelée par un vent de vertige. Tu vois, je marche sur la carte, sur l’eau et sur le ciel à la lettre indélébile. La quille de la barque est prise de ce vertige et l’élément est menacé par l’engloutissement dans une plénitude angoissante et reçoit mille traits oranges et rouges dans les yeux. Écarte le voile et regarde. Les papillons et les scarabées, les lucioles, les libellules, le moustique et l’araignée s’éloignent et se rapprochent dans un tourbillon et tout se détache, comme les membres dans la nuit et la recherche est longue et le cœur palpite et les images se fondent dans le vide magnétique.
un vent de vertige, un doux ouragan … j’aime
C’est magnifique… j’en ai le coeur tout confus.
Merci à vous, mes belles visiteuses!