La fatigue m’emporte. Mon corps me porte encore. Courbe du dos enroulée en fœtus.
Architecture de cartons, instables gratte-ciels, cartons rebelles à moitié pleins à moitié vide.
Va et vient, paperasse, circulation accélérée. Faire le vide. Remplir, vider.
Relire de vieilles lettres et pleurer. Regarder l’avenir. Se redresser.
Vivement le départ. Dormir léger.
Petit éclat de vie qui entre en résonance avec ce qu’est mon quotidien… (si on retire les cartons et les remplace par les valises)
Une vie pendulaire entre le nord et le sud?
Je suis heureuse que de mon côté tout cela ne soit que temporaire…
Entre le nord et le sud, d’est en ouest. Petit prix parfois fort pour l’accession à la liberté chérie. Contre toute attente, à contre-courant des migrations pendulaires, je m’épanouis… Volonté d’atypisme / soif de sinuosité…
C’est joli ça, « soif de sinuosité ». C’est vrai que les autoroutes bien droites c’est ennuyeux au possible…
Les chemins de traverse comme une évidence (avec la boue et les bestioles affolantes). Sortir des clous aseptisés et chanter à tue-tête!
Ça me plaît! (hormis les moustiques qui m’aiment un peu trop…)