Ta vie vécue comme la coupole d’un jour inversé
Tu m’as appelée dans ce rêve de la ville
Quand pourtant tu sais que je bats la campagne
Quand la guerre couve toujours dans ses braises
Et je m’y chauffe les mains tendues
Malgré moi
Ta porte réticente à me laisser entrer
Claque au vent immobile de ton absence
Et sur le mur de ta chambre j’ai vu
Cet étrange panorama c’est moi
Que j’y vois assise avec ma fille
Elle s’endort soudain à même le sol
Aspirée dans un jeu que nous avions inventé
Ensemble cette course dans le champ
Et cette cabane de drap blanc
Et cette bataille silencieuse
Sous la coupole des jours perdus
mots coupés, « j’aime » est le seul qui me reste sous la langue.
Merci…
Un souhait : que le Blanc neige ne recouvre point ces braises.
Ach ! les cabanes de drap blanc…
Chr. Borhen,
Elles sont à double tranchant, ces braises…
Merci d’être passé me lire.
Anna,
Un merveilleux souvenir d’enfance…