D’un simple saut j’ai plongé mes doigts de pieds dans une mer indécise et le mur derrière lequel j’ai regardé s’est écroulé soudain.
Et toi assis sur le banc sous le platane tu fais défiler les paysages en clignant de l’œil tu reprises ta chemise tu tiens la ficelle d’un cerf-volant tu construis un nichoir à oiseaux.
En regardant par dessus mon épaule c’est le dos de l’absent que j’ai vu.
Et toi qui ravaudes tes chaussettes tu contemples les courbes des vallées ou les oasis dissimulées dans la faille du monde.
Je t’ai donné rendez-vous dans la ville en ruine léchée par les vagues au pied d’une colonne en haut de laquelle niche une cigogne.
Et toi tu te balances au rythme du battement des nuages.
D’un simple saut j’ai franchi un ruisseau avant la débâcle j’ai frissonné trembloté grelotté et puis j’ai vacillé dans la lumière indécise de l’horizon vide.
Super joli… Et avec des pieds s’il vous plait!
Ah bah maintenant que je suis lancée… ;-)
Cet homme, ma foi, est un magicien … et en plus, ils raccommode les chaussettes ! Joli je trouve
ils, sans SSSSSSS !!!
A 23h47 t’as le droit de faire des fautes, hein! :-)
:0))
Je voudrais juste m’étendre ici et me laisser bercer. Je ne saurais me lasser. Je vous assure, j’aime rarement sinon profondément.
Merci d’aimer, de vous laisser bercer…
Ne me remerciez pas… ce genre de choses est inspiré. Allez je me tais désormais (le silence parle parfois mieux que la maladresse) :)