Mon ami tu as surgi devant moi
Il y avait cet écran d’ardoise
Et ces voix réverbérantes
Que tu écartes comme un rideauTe voici qui franchis le ruisseau
Et traverses un champ d’armoise
Enveloppé dans une cape de lune
En plein jour transparentMon ami tu as surgi devant moi
Quand le chant sourd dans la prairie
Tu m’apportes une lune vibrante
Pour me délivrer de l’anéantissementOù je me laisserais glisser
Ombre pour ombre sans l’opacité
Du chant de la terre qui rayonne dans la paume
De ma main ouverte
Ca a le charme d’avant l’angoisse et l’angoisse d’aprés l’extase .
Vraiment trés aériens vos vers beaux .
Merci. Merci.