Derrière le rideau

Mon ami tu as surgi devant moi
Il y avait cet écran d’ardoise
Et ces voix réverbérantes
Que tu écartes comme un rideau

Te voici qui franchis le ruisseau
Et traverses un champ d’armoise
Enveloppé dans une cape de lune
En plein jour transparent

Mon ami tu as surgi devant moi
Quand le chant sourd dans la prairie
Tu m’apportes une lune vibrante
Pour me délivrer de l’anéantissement

Où je me laisserais glisser
Ombre pour ombre sans l’opacité
Du chant de la terre qui rayonne dans la paume
De ma main ouverte

2 réflexions sur « Derrière le rideau »

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