Dépêche-toi ils t’attendent en bas tu ne t’appelles pourtant pas Perséphone as-tu goûté à la grenade c’est toi qui nous plonges dans l’hiver tu ne t’appelles pourtant pas Perséphone dénoue les amarres qui retiennent la barque traverse ne traverse pas ce fleuve son eau noire boit ta lumière est-ce ton reflet tu ne t’appelles pourtant pas Perséphone cours on t’attend dépêche-toi c’est toi qui a ouvert la porte avec ces mots gravés que tu connais parlent-ils d’espoir voici l’escalier chaque marche t’arrache un tesson de souvenir tu descends sans fin dans une nuit où nulle lune ne luira plus tu as découvert enfin cette crypte que tu as au cœur ne te manque plus que la clé.
la clef d’un nouveau règne ?
Oui. Tant que ça n’est pas celui de l’Enfer… ;-)
Je passe, sans laisser d’empreintes, souvent. Toujours le même plaisir. Une piqure de rappel…
Je vois que dès qu’il est question d’enfer tu rappliques, pour mon plus grand plaisir ;-) .
C’est que le baroque se nourrit de mythologie…! :)
C’est vrai! ça me donne envie d’aller écouter l’Orfeo de Monteverdi, tiens!