L’encre venin
A crocheté la serrure
Et tu dis
Le fil ne se dénouera pas
Dans ce souvenir cousu dans la poche intérieure de ma mémoire
Il ne mourra pas
Tant que j’appuierai mon dos contre le mur
Avec la solitude pour seule couverture
Et tu dis encore
J’ai cueilli cette pomme que tu tiens dans ta main
Comme une pierre
Mais le carreau est déjà brisé dans la fenêtre de ma mémoire
Et tes mots écrits ont pris cette couleur brune
Des feuilles mortes qui flottent à la surface des choses
Et tu restes là comme si tu avais claqué la porte
À jamais branlante de tes souvenirs
Effacés
Lettres mortes…
Comme dégoncées du sentiment.
je sens l’irrémédiable …implacable fin de …
Referme la boite alphabétiquement morte de Pandore
par les mots mêmes qui sous l’arc du ciel les avait mis au jour .
Souvenir post élémentaire d’une si belle diffraction .
S’effacer …
à Luc,
Dégoncé, voilà le mot qui me manquait!
à Kouki,
Tu crois que c’est sans espoir?
à Lebrac,
Bien sûr, diffraction était là et vous l’avez vu.
Je retrouve au travers de ce texte un écho à « neiger » (modestement). Serait-ce qu’une part de moi est en résonance de tes mots? …
Une certaine émotion me gagne. ça vibre fort.
… Hé!hé!;O)
Mamzelle,
Si écho tu as perçu, écho il y a. Ta neige m’a beaucoup fait vibrer aussi, alors pas étonnant que cette vibration soit arrivée jusqu’ici.
Luc,
Ah vous formez une belle paire (d’artistes) tous les deux, comme je l’ai dit ailleurs ;o)