Assise sur une vague d’ivoire
J’ai oublié la contemplation
Des décombres de cette ville
Où plus personne n’est là
Pour entendre le silence
Enfin revenuUne étoile scintille quelque part
Dans l’immensité du jour
Un phare en forme
De coquillage accueille
Un rayon de soleil
Dans sa volute nacréeUn jour ces ruines
Usées par le ressac
Ne seront plus que courbes
S’éloignant imperceptibles
Hélices autour de ce point
Amarré aux grains de sableJ’ai pensé soudain
À ces divagations
Portées par le vent
Samares par milliers
Ces grains de lumière
Dans les arabesques du temps
Samares, je ne connaissais pas ce mot … cette sonorité et l’image fertile, joli grain de lumière que ce texte
Samare pour les amateurs d’akènes… ;-)
très bons vos zakouskis
késaco kouki ?
J’aime ta vague d’ivoire. Assise, j’attends le passage d’un éléphant de mer.
Anna,
Superbe!
Je partage la vague d’ivoire avec Anna!
Merci Mamzelle :-)
zakouski : petit assortiment de saumon, caviar, cornichons, blinis etc russes pour apéro : tapas de l’est si tu veux. Ici, on dit çà pour « les trucs de l’apéro »
Miam! j’en salive…
D’où l’expression « Zakousc. …
Mais je ne la dirai pas, sinon je sors pour ne plus jamais revenir (teasing salvateur mais néanmoins bienvenu)
@Anna: sache que je te déteste sur ce coup là!
Gggrrrr!!!
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Grrrr encore!
Rrroooohhhh!!!!
Les effusions de nacarat sont proscrites sur ce blog.
Merci Sérénissime. Et n’hésite pas à proscrire le belge.
De rien. Par contre proscrire le belge, je ne peux pas (je le suis à moitié).