Il y a le dessin d’une fissure
là
sur ma poitrine
tu as délicatement inséré un coin
un marteau dans ta grande main
soulevé de profundis
la profondeur grave
là
s’est écoulée sous la glace
d’un lac délacé à coups de marteau
sur ma poitrine lasse
gît l’heure usée sertie de ciseaux
sombre avec la lenteur
fluide des marées
à moins que suinte la fissure
une eau sise dans la coupe
que tu me tends
au burin
tes grands doigts m’ont caressée
aussi lisse que glace
et tu as versé
sur ton œuvre une lave
d’écume
tu m’as donné à boire
les scories
de la fusion
de nous
emportés dans la chute de l’univers
à jamais bronze
sous la trace de tes doigts
il reste la fissure
là
Soupir…
je t’aurais réduite au silence ;-) ?
là
on se tait et on relit
là
tu es toujours
là
?
Là, rien à dire.
Tous ces bavards réduits au silence, trop fort, je dis.
… Oummmpfff!
mmmmmmmmmmmmhhh
Vos poèmes tiennent car ils ne sont pas dans un dévoilement immédiat. Avez-vous déjà publié des recueils ?
Pas encore, oserai-je dire?
Constituer un recueil est le travail auquel je compte m’atteler dès que j’aurai retrouver un semblant d’organisation après cette fin d’année un peu chaotique.
Recueillez Juliette , recueillez !
Et entre les lignes , nous irons puiser nos forces tant qu’épuiser nos faiblesses , si nous en avons la fleur d’envie .
Et là chaos tique ?
La fleur d’envie? je me demande quel est son parfum?…
C’est le parfum erratique des anges déchus , qu’affola le bon grain de l’Ivresse . A son sommet . A son sommé .
Fissure et angelure .
Et vous lire encore dans la toute grâce de vos césures .
« anges déchus , qu’affola le bon grain de l’Ivresse » saveur délicieuse de vos mots