Plonge

Plonge dans tes larmes
Orbe dansant des pluies délaissées

Cours sur tes traces

Tu fais naître dans la fragile parure des lueurs toutes les petites choses qui germent sous tes pieds fertiles

J’ai pris

Encore la courbe des jours sur les marches qui conduisent à ta maison déclinante j’ai pris
et j’ai trouvé dans le silence d’une virgule les arbres en mots de poussière

On pourrait parler des âmes contenues dans le pincement de ton pouce et ton index sous la grenaille des prairies gelées

Mais tu préfères tracer la ligne de toutes les flottaisons dans le dos des merles en vadrouille et j’ai compris

Le visage de cette larme et son reflet pâle dans les nuits d’hiver où je voulais tout diluer tout délaver

Tout recommencer

7 réflexions sur « Plonge »

  1. Il serait temps qu’il change de métier: ça ne lui vaut rien la vaisselle dans cette arrière cour de grand hotel !
    pourquoi les poïètes doivent-ils toujours faire des petits métiers pour survivre au lieu de vivre de leur plume ?

  2. Luc, en mettant ce titre je me suis bien dit que quelqu’un me la ferait celle-là ;-)

    Kouki, oui bribes d’infini je ne sais pas. Je suis pas très convaincue ces jours-ci de toute façon…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.