Plonge dans tes larmes
Orbe dansant des pluies délaissées
Cours sur tes traces
Tu fais naître dans la fragile parure des lueurs toutes les petites choses qui germent sous tes pieds fertiles
J’ai pris
Encore la courbe des jours sur les marches qui conduisent à ta maison déclinante j’ai pris
et j’ai trouvé dans le silence d’une virgule les arbres en mots de poussière
On pourrait parler des âmes contenues dans le pincement de ton pouce et ton index sous la grenaille des prairies gelées
Mais tu préfères tracer la ligne de toutes les flottaisons dans le dos des merles en vadrouille et j’ai compris
Le visage de cette larme et son reflet pâle dans les nuits d’hiver où je voulais tout diluer tout délaver
Tout recommencer
Il serait temps qu’il change de métier: ça ne lui vaut rien la vaisselle dans cette arrière cour de grand hotel !
pourquoi les poïètes doivent-ils toujours faire des petits métiers pour survivre au lieu de vivre de leur plume ?
Elle a trouvé, pris, compris … ils flotteront au dessus des merles alors … bribes d’infini
Luc, en mettant ce titre je me suis bien dit que quelqu’un me la ferait celle-là ;-)
Kouki, oui bribes d’infini je ne sais pas. Je suis pas très convaincue ces jours-ci de toute façon…
Je déçois rarement dans ce genre de piège…;o)
… Et kouki elle a 17/20 alors ?
Je suis contre les notes ;-)
» orbe dansant des pluies délaissées »
Belle et profonde plongée lacrimale…
Gilbert, merci.
mon chien aussi, dois-je arrêter d’écrire ?