L’étau se resserre au fil des mots on crie rauque on file doux dans l’enlacement de la colère et je crois j’ai oublié quelque chose ce truc dans l’armoire du grenier et tu vois cette fois il n’y a être pour rien dans le monde de l’espèce en danger la rotation dans l’espace sans le temps nécessaire à la métamorphose des embryons
dans la cloque dans le pus et la plaie suppure mais toi tu dis libération révolte extase on tend le bâton pour se faire défends-toi aux yeux perçants et chien aboie recroqueville sur les rochers quand nuit et sable se partage ta couche personne n’a les cheveux des temps profil pyramide exception l’étau se resserre alors j’accélère le pied au plancher des vaches
au train où vont les choses en poussière d’êtres humains répandue qui sera mes yeux et mes empreintes effacées pulpe monte sur mes épaules crache ta colère gronde dans l’arc plein des marches des paysages italiens ou les brumes vénitiennes quand l’étau se resserre je me revois et je croise ces silhouettes nobles dans leurs manteaux de fourrure j’ai percé à jour la voie intracée des coléoptères si noirs à l’affût de leurs élytres vrombissants
et l’air a figé rompues les amarres dans le prolongement de leurs bras d’épines ronces qui cerveaux colonisent.
Comme un étau, je me sens inconfortable
Oui, je comprends (enfin je crois)
tripes au bord des lèvres. La liberté s’étouffe entre deux mots. Très beau (je redonde mais quand on aime on ne compte pas)
Ne vomis pas hein! ;-)
:P
Ah non…. pas sur le canapé…pfffffffff
c’est lui qu’il fallait pousser sous le métro? Ce texte est d’une vigueur!
Merci Aléna. (j’ai pas une âme d’assassin… ça me perdra ;-) )