Plonge dans tes larmes
Orbe dansant des pluies délaissées
Cours sur tes traces
Tu fais naître dans la fragile parure des lueurs toutes les petites choses qui germent sous tes pieds fertiles
J’ai pris
Encore la courbe des jours sur les marches qui conduisent à ta maison déclinante j’ai pris
et j’ai trouvé dans le silence d’une virgule les arbres en mots de poussière
On pourrait parler des âmes contenues dans le pincement de ton pouce et ton index sous la grenaille des prairies gelées
Mais tu préfères tracer la ligne de toutes les flottaisons dans le dos des merles en vadrouille et j’ai compris
Le visage de cette larme et son reflet pâle dans les nuits d’hiver où je voulais tout diluer tout délaver
Tout recommencer