Ses pas lourds
Laissent une empreinte
Comme le son d’une cloche
Qui se répand dans la campagne
Elle déploie sa danse en gestes lents
Imperceptibles pour l’esprit agité du passant
Tous alignés parfaitement immobiles
Je les imagine vêtus de noir
Le regard vide perçant l’horizon
Imperceptible pour l’esprit agité du passant
Elle déploie sa danse en gestes lents
Qui se répandent dans la campagne
Comme le son d’une cloche
Laisse une empreinte
Sous les pas
De la terre nue
Flux et reflux du texte qui creuse son sillon,
je m’y suis arrêté.
Je ne suis ni chasseur ni corbeau pourtant.
Les chasseurs sévissent aussi chez toi en ce moment ?
J’aime beaucoup beaucoup cet éclairage que tu donnes à ces quelques mots.
Ben voui…
Quoiqu’amateur de gibier le fait de tuer un animal de cette façon reste pour moi un mystère: paradoxe du cuisinier et du non-violent.
Quant au texte, il est lipide…
J’ai pensé aussi à Millet, l’angelus, le semeur, etc.
J’ai donc voyagé.
Mon texte lipide ?? Et pourquoi pas glucide pendant que tu y es ? :-))
Allez, je vais prendre l’air ;-)
Bon finalement je reste là, il fait nuit et il pleut…
Quand l’empreinte se confond avec l’écho… J’aime.
Merci Christophe.
Terre nue, j’aime dire ces mots … c’est physique. Tu as raison, restons là, il fait nuit et il pleut.
Lapsus révélateur dont j’endosse la paternité sans rougir c’est limpide!;o)
Kouki, terre et nu(e) ce ne peut-être que physique, nous somme chair et matière, n’est-il pas ?
Luc,
Mon poème de demain parle de sillons et de corbeaux (mais pas de chasseurs) à cause de toi. J’espère qu’il te plaira ;o) .
In love again! :)
Merci Mamzelle!