Terre nue

Ses pas lourds
Laissent une empreinte
Comme le son d’une cloche
Qui se répand dans la campagne
Elle déploie sa danse en gestes lents
Imperceptibles pour l’esprit agité du passant

Tous alignés parfaitement immobiles
Je les imagine vêtus de noir
Le regard vide perçant l’horizon

Imperceptible pour l’esprit agité du passant
Elle déploie sa danse en gestes lents
Qui se répandent dans la campagne
Comme le son d’une cloche
Laisse une empreinte
Sous les pas

De la terre nue

12 réflexions sur « Terre nue »

  1. Les chasseurs sévissent aussi chez toi en ce moment ?
    J’aime beaucoup beaucoup cet éclairage que tu donnes à ces quelques mots.

  2. Ben voui…
    Quoiqu’amateur de gibier le fait de tuer un animal de cette façon reste pour moi un mystère: paradoxe du cuisinier et du non-violent.
    Quant au texte, il est lipide…
    J’ai pensé aussi à Millet, l’angelus, le semeur, etc.
    J’ai donc voyagé.

  3. Kouki, terre et nu(e) ce ne peut-être que physique, nous somme chair et matière, n’est-il pas ?

    Luc,
    Mon poème de demain parle de sillons et de corbeaux (mais pas de chasseurs) à cause de toi. J’espère qu’il te plaira ;o) .

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