torche vive suis
seule la nuit vient
voix qui tremble
entrelacée lierre embrasse
réceptacle de tes larmes
sur le chemin du puits
sandale au sable
poussière des mers éteintes
tu souffles verre s’écoule le long
de l’éternité
torche vive aveugle
enfante le jour présent
voix palpite
comme bête blessée
recueille en coupe
eau salée d’icelle
qui puise d’un pas ample
au désert
seule fut la nuit
glissée dans la fissure
glissée l’éternité
dans la brèche refermée
tout y est … c’est dur on dirait. Les ciels de Bretagne sont parfois surprenants à balayer les affres, j’espère ;-)
« voix palpite
comme bête blessée
recueille en coupe
eau salée d’icelle »
à chaque fois je ne peux que reprendre parmi tes mots ceux qui résonnent le mieux en moi, merci
Vous semblez avoir le coeur parachute …
Kouki, ce que est dur c’est parfois écrire, se lancer dans le noir, dans savoir.
Christine, merci de partager ce qui résonne…
Lebrac, un cœur parachute? au sens propre? qui me protège des chutes?
Je vous le souhaite vivement .
En fait , je pensais à chute libre .
Votre prose m’amène à ce vertige .
L’écriture comme un glissement de terrain .
A quoi se raccrocher sinon à quelques mots-asis surnageant dans la blessure du vivre ?
j’aime bien « l’écriture comme un glissement de terrain ». Cette image m’évoque beaucoup de choses…