Je regarde passer les silhouettes miroitantes des flammes
leurs voix
résonnent
sous
les voûtes
d’ocre clair
Et assise sur un banc de pierre
je me sens soudain
prise dans l’axe polaire
la lente mise en branle
de la terre autour
Je fixe à mon front l’étoile de tous les nords
qui me traversent
Le cortège passe dans le silence des roses
et dans l’ombre d’un beffroi
je les vois qui rayonnent
sans questions
Tandis qu’à mon front une chose inconnue se consume
j’esquisse un geste
d’une main
blanche
dans le froid
Les silhouettes s’éloignent
avalées par la béance qui se dessine dans le lointain
et le rideau des jours à peine embrassé est retombé sur le vide
envoûté
de mon esprit
revenu au point de départ
des questions sans réponse
scène très visuelle, même le « silence des roses » on entend
C’est vrai que j’ai placé cette « scène » totalement imaginaire dans un lieu tout à fait réel, le banc de pierre, le beffroi (en fait un clocher), même les roses (bien qu’absentes pour le moment).
et la main banche dans le froid, qui effleure le front ou écrit
Il existe un bouton « off » chez toi ?
(quoique en quatrième position je décide de me prononcer sur ce billet).
Luc, tu me trouves bavarde à ce point-là?
Brigetoun, c’est l’avantage d’écrire, même dans le froid la main écrit, et peut faire deux choses en même temps ;-)
@altess : je la vois avec l’étoile de tous les nords à son front, une bien belle image qui reste
Je regarde passer (avec tes yeux, j’y vois si clair)
Merci Kouki
Mamzelle, à ton service jolie passante qui regarde passer.